Le lapin et la crise

Les débuts de la crise ont été marqués aux Etats-Unis par une recrudescence des abandons de lapins. Les familles perdant leur logement, il leur était difficile de pouvoir continuer à s’occuper de leurs animaux familiers. En France nous n’en sommes pas là mais, les périodes de crise ne sont pas favorables non plus aux animaux. La perte d’un emploi ou un chômage prolongé obligent parfois à revoir à la baisse la qualité des soins apportés aux animaux. Certains postes de dépense sont incompressibles mais on peut faire des économies conséquentes en s’organisant différemment :

- Pratiquer la cueillette de plantes sauvages.
- Récupérer des « déchets » au marché : les feuilles de navet, radis, betterave, fenouil ou chou ainsi que les fanes de carottes sont présents en grande quantité sur les marchés et bien souvent les clients demandent de les couper. Il suffit d’en demander au maraîcher ou de les récupérer à la fin de marché.
- Se fournir directement chez le producteur. En évitant les intermédiaires, on réduit le coût et on améliore la qualité car les légumes ne sont pas réfrigérés. Ils sont cueillis au plus tôt la veille et se conservent bien mieux.
- Cultiver son propre potager en utilisant la litière souillée du lapin comme engrais en compostant.
- Acheter son foin en botte directement chez le cultivateur si on dispose d’un espace de stockage.
- Faire des commandes groupées pour réduire les frais de livraison.
- Acheter la litière par sac de 25l.
- Le budget santé peut être considérable si votre lapin a besoin de chirurgie et d’examens. Les vétérinaires conseillent de plus en plus à leurs clients d’assurer leurs lapins. De cette manière les lapins bénéficient d’une meilleure qualité de soins car leurs propriétaires hésitent moins à pratiquer des examens ou des interventions coûteuses et les vétérinaires ont la possibilité de réaliser des soins d’excellente qualité. Le coût mensuel d’une assurance santé pour lapin est de 6-8 euros.