mardi 20 février 2018

Nouvelle étude sur les pesticides dans les fruits et légumes


Selon une étude menée par l'ONG Générations futures, 72% des fruits et 41% des légumes non-bios que l'on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides. Le top 5 des légumes les plus pollués concernent les lapins : céleri branche, herbes aromatiques, endives, céleri rave et salades. En Bio, 5% des légumes du commerce contiennent des pesticides mais pas à des taux supérieurs à ce qui est autorisé.
Personnellement, j'ai la chance d'avoir accès à des producteurs qui produisent bio ou tout du moins sans traitement que ce soit pour les herbes aromatiques, les salades et l'ensemble de mes légumes. Les légumes sont beaux, fraîchement récoltés, variés et parfois même déjà triés et lavés. Pour Wilson, je lave à l'eau et j'épluche si besoin. En revanche, pour les plantes sauvages, je lave au vinaigre.

Si vous n'avez pas cette chance, il reste un moyen d'éliminer un maximums de résidus : le bicarbonate. Le dosage à respecter est de 1cc pour 2 verres d'eau de trempage. Le temps de trempage doit être de 15 minutes.
Cependant, ça n'élimine qu'une partie des résidus très variable d'une espèce à l'autre.
L'épluchage, quand il est possible, est plus rapide mais on perd en vitamine si on épluche large, il faut éplucher finement. On supprime alors 95% des résidus.
Le trempage pendant 5 minutes dans du vinaigre ne change rien au niveau des pesticides mais peut avoir une action au niveau des bactéries (mais pas du virus VHD).

21 commentaires:

  1. C'est fou ! J'ai entendu ça aussi ! Il reste quoi ? Vache folle grippe aviaire, porcine, lactalis, poissons pollués, et maintenant les fruits et légumes...

    ça fait bien du bicarbonate pour une cuvette d'eau pour tout laver !

    L'hiver j'achète de producteurs locaux et l'été je complète car j'ai un petit potager !

    Ils ont dit que les endives étaient très polluées aussi, et ce que mangent nos lapins ne peut s'éplucher, herbes, salades...

    J'étais assez consternée en entendant les infos ce matin...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette étude n'apporte rien de nouveau la précédente datant de 2007 je crois disait exactement la même chose. Celle-ci confirme juste qu'il n'y a aucun progrès de fait.
      Le céleri branche était déjà en tête des légumes pollué au début des années 2000. Dans l'ancienne version du site, il y avait un article qui reprenait les chiffre de la précédente étude sur la pollution des légumes et le top 5 des légumes pollués était plus ou moins identique.

      Supprimer
  2. Bonjour à tous. Eh oui on a du mal à se nourrir correctement et à nourrir nos grandes oreilles quand on a de petits moyens (trop justes pour consommer bio, chez nous c'est hors de prix). C'est pour cela que les personnes à qui je parle d'alimentation naturelle pour Betty me disent que je ferais mieux de lui donner des granulés... compliqué ! 🐰

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le bio, il faut vraiment se tourner vers les coopératives, marchés de producteurs, amap etc. Il y en a de plus en plus et la qualité est souvent meilleure qu'en supermarché ou boutique bio pour un prix bien moindre. Il y a aussi des producteurs qui sans être labellisés bio, ne traitent pas. On l'apprend en discutant avec eux. Le bio est alors moins chez que le non-bio de supermarché.

      Supprimer
  3. Paradoxalement quand on habite à la campagne, il n'y a pas de boutique bio... Quand au marché il se déroule pendant mes heures de travail, et il existe une amap à dix km, qui livre pendant deux heures le jeudi (je suis au travail) et qui de toute façon propose un panier sans choix, pour une famille de quatre, et pas des légumes adaptés aux lapins ; pas de choix possible !

    Un petit village n'est pas un marché assez intéressant encore pour que les solutions de ce genre soient implantées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais à la campagne on a souvent un jardin donc on peut faire pousser ses légumes et on peut également pratiquer la cueillette sauvage plus facilement que depuis un centre ville.

      Il y a des villages qui ont des marchés bio ou des boutiques tenus par des petits producteurs. Le problème, c'est qu'il faut que les gens fassent l'effort de s'y rendre et acceptent de mettre quelques cts de plus par kilo.

      Supprimer
    2. Pas de problème pour les quelques centimes de plus en ce qui me concerne, même un rayon bio dans un magasin autre m'irait...

      Quant aux jardins, de moins en moins, car les prix augmentant les nouveaux lotissements sont souvent sans jardin... Ce n'est pas vrai pour tout le monde.

      Supprimer
    3. Ok, je capitule.
      Nous pauvres privilégiés des villes avec nos mini-potager urbains oublions trop souvent comme il est difficile de faire pousser du plantain, du pissenlit, quelques salades, framboisiers et ronce à la campagne.

      Supprimer
    4. En ce qui me concerne, je ne faisais pas un concours et je n'ai traité personne de "pauvre privilégié". Il n'y a pas à capituler, car il n'y a pas de guerre déclarée, simplement un échange d'idées. Chaque lieu a ses avantages et ses inconvénients. Egalement sa terre et son climat : j'ai beaucoup de plantain, très peu de pissenlits, et les salades souffrent dans cette terre à vigne très pauvre et pierreuse, justement parce que je me refuse à mettre des engrais chimiques et des pesticides. Je suis la seule à avoir un potager dans tout mon lotissement ! Deux cents mètres plus loin, ils ont de la bonne terre, mais souffrent régulièrement des inondations qui justement enrichissent leurs terres.

      La terre, c'est du travail, ça ne vient pas en un claquement de doigts ! Trop de gens de ma famille, au fil des générations, ont fait ce métier qui consiste à produire, entre autres, des fruits et légumes, levés et couchés avec le soleil, jamais de vacances. Ils ont choisi et aimé leur métier, très agréable au demeurant à certaines saisons. Là non plus, il ne s'agit pas d'un concours au plus méritant. Cependant, on peut leur reconnaître que c'est du labeur et un vrai métier avec ses connaissances, ses savoirs faire. Ceux qui, comme moi, le font comme loisir, en dillettante, peuvent avoir la modestie de reconnaître qu'ils font face à des déboires, des difficultés, des ratages, et se nourrissent aussi de ce qu'ils achètent dans le commerce, sans qu'il faille y voir une attaque quelconque.

      Supprimer
    5. Cela dit tu as tout à fait raison de défendre les petits producteurs, les magasins bio etc. C'est aussi comme cela que ces marchés vont prendre de l'ampleur et être proposés partout. C'est une démarche qui est encore relativement récente et qu'il faut gagner ensemble villes et campagnes. Justement, on commence à dire que les campagnes sont plus polluées que les villes, en particulier l'eau.

      Supprimer
    6. Donc en plus de pouvoir faire plus facilement de la cueillette et des achats bio en ville, on a de l'eau pure qui coule du robinet et notre air est plus sain.On finit par se demander pourquoi tant de gens veulent un pavillon avec mini jardin à la campagne et se taper 50 bornes par jours de trajets, alors qu'ils seraient si heureux sans jardin en centre ville...

      Supprimer
    7. J'ai fait une mauvaise manip pour que la première partie du message ne soit pas apparue ?

      Je cite :

      Quittons la ville… pour l'air frais de la campagne
      On pourrait croire. Pourtant, les quatre stations de mesure pour les particules fines d'Atmo démontent cette idée reçue. « La station située dans la forêt de Chizé, éloignée des sources de pollution urbaines, indiquait hier, à 12 h, 76 mg de PM10 par m 3d'air. »Tiens, comme à Niort ! « L'air de la campagne est aussi pollué qu'en ville »,assure Christelle Bellanger.

      Nouvelle république du centre ouest

      https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/l-air-de-la-campagne-aussi-pollue-qu-en-ville

      http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/les-campagnes-plus-polluees-que-78844

      https://www.rue89lyon.fr/2013/08/25/pollution-ozone-plus-expose-campagne-bord-autoroute/

      L'eau :

      http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/l-eau-des-campagnes-encore-tres-polluee-par-l-agriculture-27-02-2014-3627047.php

      https://www.sudradio.fr/societe/marillys-mace-leau-est-plus-polluee-dans-les-campagnes-que-dans-les-villes

      Supprimer
    8. La planète entière est polluée donc forcément la campagne l'est aussi, surtout au bord de l'autoroute ou de champs non bio. c'est bien pour cela que depuis plus de 20 ans, je ne conseomme que des légumes bio et un maximum de produits locaux et bio. Pour ne pas polluer la campagne.
      Mais de là à dire que c'est plus respirable qu'un centre ville faut pas exagéré. ce n'est pas la même pollution mais en ville, c'est parfois irrespirable. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai quitté Paris. Mais u as le droit de déménager en plein Grenoble ou Paris s'ils ont réussi à te convaincre que c'était plus respirable que dans ta campagne. Ce n'est pas moi qui vais te retenir, je déteste la campagne !
      J'évite tout ce qui est à mi chemin entre le centre ville et la forêt/les plages déserte/les îles désertes. Une vraie sauvage urbaine !

      Supprimer
    9. C'est sans doute une bonne chose que nous ayons tous des goûts différents sinon nous n'aurions pas la place pour nous installer tous au même endroit.

      J'adore Paris qui est une ville splendide, chargée d'histoire, expos, musées... mais au bout de deux jours mes gènes de sauvageonne (aussi ;-) ) me donnent envie de me retrouver seule, et je préfère vivre à la campagne. Le bruit me fait vraiment souffrir. Trop de promiscuité aussi.

      Chaque lieu a ses avantages et ses inconvénients, chaque personne ressent aussi différemment les nuisances du milieu où elle se trouve.

      Supprimer
    10. Les grandes villes sont parfaites pour les sauvages, personne ne fait attention à vous donc personne ne vous casse les pieds. Ce sont les relations sociales qu c'est pour ça que je n'y retournerait probablement jamais même si j'adorerais avoir un jardin. La nature, elle je l'aime autant que la ville.

      Supprimer
    11. Complètement d'accord sur ce point ! Gilbert Cesbron parlait d'une rue de village ainsi : "tous les rideaux cornés par la curiosité" Très bien vu !

      C'est exactement ce que je pensais avant. Mais le bruit, très stressant pour moi, a eu raison de ma santé et je me sens mieux depuis que j'ai fait ce choix après 23 ans de banlieue.

      Une fois que je ne parvenais pas à me relever d'une mauvaise grippe, au bout de trois semaines, mon médecin me donna pour seul médicament "couvrez-vous, et allez faire une balade en forêt". Très efficace.

      J'use et abuse de ce médicament en allant au jardin ; et parfois je râle lorsque c'est la période des tronçonneuses, tondeuses, et barbecue musiqués...

      Aucun lieu n'est complètement parfait...

      Supprimer
  4. Oui j'achète les légumes sur le marché au maximum mais les producteurs "bio" y sont très chers également. Quoiqu'il en soit le bonheur de voir ma "pinoutte" examiner quel sera le menu ... ainsi que le côté logique de lui donner de la verdure font qu'elle continuera à profiter d'une nourriture fraîche. Mais toutes ces études font peur. Bonne journée à tous et merci à Gwen pour toutes ces infos

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il faut tenter de trouver des petits producteurs non bio mais qui ne traitent pas. Il y en a plus qu'on ne le croit.

      Supprimer
  5. C'est ce que j'essaie de faire au max... 🐰

    RépondreSupprimer
  6. Oui dans le fond ce genre d'info va peut-être booster encore plus les gens vers le meilleur que ce soit acheteurs ou producteurs, les deux étant liés...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il suffirait de suivre ce type d'exemple : https://www.fayard.fr/paysan-resistant-9782213706092

      Supprimer